Retour du Vaste Monde, visite-rencontre avec François Trocquet
Retrouvez François Trocquet le 17 mars à 11h15 à propos de son ensemble de dessins intitulé Le Havre-Détroit, villes parallèles, pour une rencontre avec Alexandre Mare, critique et commissaire d’exposition
Informations pratiques
Horaire : 15h00
Durée : 1h
Publics : adultes/adolescents
Tarif : gratuit
Lieu : MuMa, 2 bd Clémenceau, 76600 Le Havre
Sans réservation, dans la limite des places disponibles
RDV à l'accueil du musée, sur présentation du billet d'entrée
http://www.muma-lehavre.fr/fr/agenda/visite-rencontre-avec-un-artiste?expo=1663
https://www.facebook.com/events/417015129107099/
FRANÇOIS TROCQUET
Le projet de résidence
Sous le nom de Le Havre-Détroit, villes parallèles, le projet propose de se confronter à de nouveaux paysages, interroger le rapport entre ces deux villes (histoire, architecture, musique).
L’œuvre présentée au MuMa : Le Havre-Détroit, des villes parallèles
Suite à cette résidence à Détroit, François Trocquet établit des ponts, culturels notamment, entre les différentes villes dans lesquelles il séjourne, et Détroit.
A son retour de Détroit, ayant réalisé une résidence à Rouen, François Trocquet présentera au MuMa une œuvre intitulée Détroit - Le Havre : une sélection de 23 dessins de Détroit, Rouen, Grand-Quevilly et Le Havre.
Résidence à Détroit entre Juillet et Août 2016
Les grands dessins au stylo bille noir de François Trocquet montrent des paysages déserts où se dressent, dans des ciels vides, des arbres, des maisons en bois, des immeubles en béton, des caravanes. Les lieux semblent abandonnés, à la limite de la ruine, tels des décors d’un film depuis longtemps terminé. Dans l’ensemble de ces dessins, il y a une forme qui s’insinue, fidèle, obsédante, un cercle blanc, parfois muni d’une pupille : un œil qui observe l’espace et qui nous observe...
La technique des hachures au stylo bille noir permet à l’artiste une infinité de nuances de gris jusqu’au noir le plus doux, qui n’est pas sans rappeler la gravure. Précis et descriptif comme une image documentaire, le dessin travaille aussi bien sur la lumière que sur le vide du papier. L’artiste, dont l’unique nécessité est de dessiner quotidiennement, s’attache à la présentation de ses dessins en ensembles modulables -en bandeaux ou en panneaux- qui contribuent à renforcer l’aspect cinématographique des séries.
« Détroit, ville en ruines, brisée par la crise économique, trouve un écho tout particulier avec ma ville de départ, Le Havre, qui fut détruite et rasée par la guerre. Comment les habitants ont su faire face à l’adversité et réparer leurs villes de ces traumatismes ? Partir à Détroit, grâce à La Bande des Havrais, a été pour moi une opportunité de me confronter à de nouveaux paysages, afin de prolonger mon travail avec la production de nouveaux dessins. »